Le contexte tendu des fêtes de fin d'année
Le contexte covid
Depuis bientôt deux mois, le pays fait face à une double menace. On observe une hausse des admissions à l’hôpital, mais aussi une diffusion rapide du variant Omicron. La première recommandation et la plus importante restent de ne pas sortir en cas de symptômes correspondant aux divers variants de la covid. Un problème, car avec l’hiver beaucoup pensent n’avoir qu’un simple rhume parfois qui en fait est une forme de la covid et c’est de cette manière que le virus contamine de plus en plus de personnes.
Le conseil scientifique tente d’impliquer la population et de l’informer de plus en plus pour que les fêtes de fin d’années puissent être maintenues sans que cela enclenche des conséquences sur le début de la nouvelle année 2022. Pour cela, le ministère de la Santé conseille de renoncer à tout rassemblement collectif/public en lieu clos.
Le gouvernement ne peut pas se permettre de lancer de nouvelles restrictions radicales, car il sait que les français réclament les fêtes de fin d’années et qu’ils ont besoin de pouvoir profiter de cette période. Ces fêtes 2021 sont donc à double enjeux : permettre à tous de pouvoir profiter des fêtes et surtout faire en sorte que la situation sanitaire n’empire pas à cause de celles-ci.
Le but du gouvernement, c'est aussi d'éviter de devoir prendre des décisions comme celle des Pays-Bas, qui, avec une situation similaire à la nôtre, a décidé de confiner le pays pour la fin d’année. La magie de Noël a disparu depuis le dimanche 19 décembre dans le pays. Les Hollandais subissent désormais des restrictions radicales avec la possibilité d'inviter deux personnes chez eux avec exception pour Noël et le soir du Nouvel An avec une autorisation de quatre personnes. Une décision dure à prendre et difficile à encaisser pour les citoyens qui, une fois de plus, passeront les fêtes avec de grosses contraintes sanitaires.
Recommandations dans le cadre privé.
Encore une fois, le contexte sanitaire de la France et du monde entier est très tendu. La pandémie pose des problématiques et des restrictions qui sont plus difficiles à suivre et à accepter pour la population lors des fêtes de fin d’années.
Le conseil scientifique a donné ses recommandations pour cette période si particulière. La 5ᵉ vague de COVID-19 étant au plein cœur du pays depuis le mois de novembre. Globalement, les recommandations concernant les relations privées restent relativement semblables à celles des années précédentes.
Pour les réunions privées, il est ainsi recommandé de :
- Limiter le nombre de participants, pas de jauge cette année, seulement une demande de la part des soignants et du gouvernement pour aider les hôpitaux à ne pas subir de nouvelles vagues de patients malades à la suite des fêtes
- S’assurer de la vaccination des participants et plus particulièrement des personnes âgées.
- Aérer régulièrement les pièces. Il faut ouvrir une fenêtre au moins 10 minutes par heure ou en permanence si possible lors du rassemblement.
- Pratiquer des autotests ou un test antigénique le jour de l'événement ou la veille
- Porter un masque pour les personnes non vaccinées
- Nettoyer et désinfecter les surfaces et les mains le plus régulièrement possible
Ces recommandations visent à aider les individus à pouvoir profiter des fêtes dans un cadre sécurisé et éviter le plus possible les risques de contamination. Une inquiétude pour les soignants, que ces recommandations ne soient pas prises en compte par la population. La période des fêtes est tellement perçue comme un moment chaleureux, de détente, et en famille que les individus oublient parfois qu’il faut rester vigilant et très prudent.
L’enjeu avec la présence de la pandémie, c'est de faire des fêtes de fin d’année compatibles avec la situation engendrée par la covid. Un enjeu très compliqué, mais qui peut être réaliste dans certaines conditions.
Recommandations dans le cadre professionnel
Les recommandations ne sont pas qu’à titre privé et individuel. Les entreprises sont invitées à instaurer 2 à 3 jours de télétravail par semaine lorsque cela est possible et à limiter le plus possible les réunions en présentiel. Enfin, il est recommandé de reporter les cérémonies de vœux et les pots de départ.
Les discothèques, elles, sont encore victimes de la pandémie et ont interdiction d'accueillir du public jusqu’au 6 janvier 2022. Une situation qui devient très pesante pour le secteur, qui subit plus particulièrement la crise sanitaire depuis un long moment.
Le gouvernement cherche à rappeler aux entreprises, que ce soit dans le secteur privé ou public, bar dansant ou boutique, qu’il est nécessaire de prendre toutes les précautions possibles pour éviter de se retrouver dans une situation de fermeture.
Le dépistage
L’instance insiste particulièrement sur l’importance du dépistage. C’est ce qui permet de protéger au mieux les personnes participant aux fêtes de fin d’années. Le conseil scientifique explique cela en passant outre le schéma vaccinal complet qui est une considérée comme une évidence pour pouvoir réaliser les fêtes.
Le dépistage est d’autant plus important pour les personnes les moins fragiles, les plus jeunes et les plus actives socialement. Ce sont ces personnes qui ont le plus de contact et qui doivent en particulier se faire dépister pour éviter les risques. C’est pour augmenter le dépistage que le conseil encourage fortement les hôtes à mettre des autotests à disposition de leurs invités.
Le premier ministre du pays a pris la parole le vendredi 17 pour expliquer qu’il fallait faire preuve de “bon sens” même si aucun nombre de convives maximum n’a été recommandé. Il est conseillé de se faire tester avec un test PCR ou par antigénique ou autotest le jour de l'événement ou la veille. Le test doit être réalisé le plus proche de la date de rendez-vous pour que les résultats soient les plus fiables. Se faire tester quatre ou cinq jours avant le jour J ne sert à rien, car le virus peut être contracté entre temps.
Le gouvernement a tenu à rappeler à la population française qu’évidemment, les recommandations ne constituent pas une “solution miracle” contre l’épidémie, mais que c’est l’addition de ces mesures qui permet de conserver des conditions sécurisantes pour tous.
Ce lundi 20 décembre avait lieu la journée internationale de la solidarité humaine, relevant une cause très importante et large. Alors suivons celle-ci, soyons solidaires avec les soignants et prenons les précautions nécessaires en ces fêtes de fin d’années.
Protégez-vous, protégez vos fêtes.
Sources : Santé Magazine - Ouest France - France Info - Site du Gouvernement
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