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BioSample deux vaccins et une seringue sur fond noir

COVID-19, le retour d'une situation inquiétante

Un retour à la hausse au niveau mondial

L’épidémie de COVID-19 a complètement bouleversé le mode de vie dans le monde entier, du jamais vu pour la France avec confinements et couvre-feu à répétition. Nous sommes en fin d’année 2021 et nous savons que le virus se propage plus facilement lorsque les températures diminuent. La COVID-19 se met à tourner de nouveau dans toutes les bouches et redevient le sujet principal des médias. Les médias relancent les nouvelles au niveau mondial et les campagnes de vaccination s’intensifient. Alors quels sont les risques dans notre situation actuelle ? 

 
Les indicateurs d’une reprise en France

Santé Publique France publiait le 3 novembre un article faisant le point sur la situation. La reprise de la circulation du virus s’est bel et bien vérifiée en métropole. On observait ainsi un taux d’incidence dépassant 50 pour 100 000 habitants, et ce, dans 44 départements de la métropole. Un taux combiné à la hausse des admissions en soins intensifs à l'hôpital. Le pays fait face depuis maintenant plusieurs semaines à un retour de crise sanitaire qu'il faut absolument contenir.

Dans cette crise, le système de surveillance permet d’analyser la situation et de prévenir au mieux la population. On compte ainsi 1700 nouvelles hospitalisations en moyenne d’une semaine à l’autre. Ce mercredi 17 novembre, le pays a recensé  20 300 cas. Des chiffres inquiétants qui nous font rendre compte d’une présence d’un virus toujours aussi agressif et de l'importance du maintien de certaines restrictions.

Une hausse principalement expliquée par le retour de l’hiver, mais qui s’explique aussi beaucoup par la présence du variant Delta, une forme extrêmement contagieuse. On parle, dans le pays et en Europe, de l’arrivée de la 5ᵉ vague. 

 

L’information pour tous.

Depuis le début de l’épidémie, Santé Publique France s’est engagée à fournir au grand public des informations pour aider la population à être à jour et à comprendre la situation du pays. Pour se renseigner au mieux, Santé Publique France a créé un système de surveillance territorialisé qui permet à tout internaute de suivre la dynamique de l’épidémie selon les différentes régions.

Ce système fournit des informations sur divers indicateurs tels que sur les contaminations, les hospitalisations, les entrées en réanimation, la mortalité, la couverture vaccinale ou encore l’apparition des nouveaux variants.

L’information accessible à tous devient, dans des moments de forte hausse de l’épidémie, un moyen essentiel pour que la population reste à l’écoute. Une sorte de donnant-donnant qui permet aux citoyens de mieux prendre conscience de la situation et de la raison pour laquelle des restrictions sanitaires sont mises en place.

 

Le retour des masques à l’école

Dans 61 départements de France, le masque est de retour à l’école. Une décision qui forcément n’est pas anodine. La situation s’est dégradée, ce qui a poussé la décision de l’éducation nationale de réduire la liste des départements pour lesquels les élèves de l’école primaire ne portaient pas de masques. En fonction des conditions, cette décision pourrait devenir, à son tour, nationale.

Le retour des masques signe le renforcement du protocole de sécurité sanitaire dans le pays et pour tous. Une décision qui a comme toujours divisé les avis, mais qui vise à protéger chaque citoyen des risques de tomber malade.

 

Le rythme de transmission en Europe

C’est désormais sûr, le rythme de contamination en Europe a explosé, signe de l’arrivée de la 5ᵉ vague de l’épidémie. Entre le 1ᵉʳ novembre et le 7 novembre 2021, le continent a recensé plus de 60% des nouvelles infections diagnostiquées dans le monde.

Selon l’OMS, l’Europe reprend sa place d’épicentre de l’épidémie avec une hausse consécutive de nouveaux cas par jour depuis plus de sept semaines. L’OMS sonne l’alarme sur le rythme très préoccupant de transmission en Europe. Un rythme qui dans l’évidence pourrait avoir des conséquences dramatiques telles qu’une réelle hausse du taux de mortalité sur les quatre prochains mois. 

Qu’est-ce qui fait que ce rythme a autant augmenté ? Selon les données de l’OMS, l’augmentation s’explique principalement par la combinaison du manque de vaccination et par l'assouplissement des mesures anticovid. C’est pourquoi de nombreux pays d’Europe continuent de prendre des mesures importantes telles que la mise en place de confinements spécifiques, comme en Autriche par exemple. Ces mesures visent à faire prendre conscience au reste de la population non vaccinée, l’importance de sauter le pas pour la lutte contre la hausse de l’épidémie.

On peut voir qu’en Europe beaucoup de pays sont fortement touchés par la hausse des contaminations.

L’Allemagne est particulièrement touchée et serait en train de subir une nouvelle vague. Une vague qui, par la logique, touche surtout les personnes non vaccinées. Le pays a enregistré, le 4 novembre 2021, 33 949 cas supplémentaires en seulement 24 heures, un record depuis 2020. 

Les Pays-Bas ont renforcé sa sécurité en rendant, de nouveau, le port du masque obligatoire en lieu public fermé et en élargissant le pass sanitaire à de nouveaux lieux tels que les musées et restaurants. Un renforcement expliqué par une hausse exceptionnelle de cas par jour.

La Norvège, qui avait levé toutes les restrictions, fait marche arrière en autorisant les communes à avoir recours au pass sanitaire à leur volonté.

En bref, dans beaucoup de pays européens, les restrictions sanitaires reprennent de l’ampleur pour permettre à la population de pouvoir continuer de vivre avec le virus. Il devient important pour tous les pays de lutter et de maintenir un certain équilibre pour ne pas avoir à subir les mêmes conséquences que l’an passé.

L’Europe a beau devenir de nouveau l’épicentre de l’épidémie, les États-Unis subissent, eux aussi, et depuis longtemps, une situation compliquée au niveau de la vaccination et du nombre de cas.

 

La décision radicale des États-Unis 

Il a été annoncé que d’ici au 4 janvier 2022, les salariés d’entreprises de plus de 100 personnes, les travailleurs du monde médical ainsi que les salariés des sous-traitants d’agence fédérale, devront tous être vaccinés sous peine d’être obligés à se soumettre à des tests très réguliers. Une décision radicale et assumée de la part du président. Le président appuie ses décisions et continue ainsi de faire force pour que la vaccination soit plus présente dans le pays.

 

Le retour des restrictions et obligations dans le monde

On observe finalement que pour de nombreux pays, les protocoles sanitaires se renforcent. Il est alors facile de comprendre qu’il y a désormais une certaine part de prévention et une autre d’actions face aux risques importants que présente la 5ᵉ vague de l’épidémie.

Le retour des masques à l’école en France, l’obligation vaccinale aux États-Unis, le retour du masque aux Pays-Bas… Toutes ces choses contribuent à renforcer la sécurité sanitaire au sein des pays et permettent à la population de prendre une part de responsabilité dans la limitation de contamination du virus. Une situation préoccupante qui demande à toute la population de s’investir dans la lutte contre la contamination. Tous ces signes nous permettent ainsi de visualiser la situation actuelle dans le monde.

 

Pour votre santé et celles de vos proches, restez prudents. Protégez-vous. 

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