Variant Omicron, nouvelle menace mondiale ?
La COVID-19
L’épidémie de COVID-19 fait rage depuis bientôt deux ans. Après la première vague de contamination, sont arrivés de nombreux variants. Aujourd’hui, le variant Omicron inquiète particulièrement la population. Pourtant, la situation n’est plus vraiment la même qu’il y a un an ou 2. Le vaccin est désormais accessible au public et les campagnes de vaccination ont été très efficaces dans de nombreux pays qui désormais n'ont qu'un faible de taux de population non vaccinée.
Aujourd’hui, beaucoup de pays du monde sont plongés dans une 5ᵉ vague malgré la mise en place de la vaccination. De plus en plus de personnes s’inquiètent quant à l'efficacité des vaccins et la dangerosité des nouveaux variants. Après avoir vu l'impact du variant Delta, plus contagieux que les autres, c'est dorénavant face à Omicron que les soignants se battent.
Le variant B.1.11.529 nommé Omicron par l’OMS est apparu pour la première fois en Afrique du Sud le 24 novembre. Considéré comme quatre fois plus contagieux que le variant Delta, Omicron sévit déjà dans de nombreux pays dans le monde.
Le variant Omicron
Le variant Omicron s’est manifesté en Afrique du Sud il y a peu de temps. Il a très rapidement été classé par l’OMS comme préoccupant. Et pour cause, il pourrait avoir un impact fort sur la pandémie. Les cas de ce variant ont été signalés dans 38 pays différents dont 17 pays d’Europe en seulement deux semaines.
Le variant commence à se propager dans de nombreux pays dans le monde entier. Des scientifiques ont ainsi été chargés d’en apprendre plus sur cette nouvelle forme du virus. Plusieurs hypothèses sont ressorties. Le caractère principal d’Omicron serait sa facilité à se propager. Ses mutations seraient trois fois plus nombreuses que pour le variant Delta. Le rendant ainsi quatre fois plus transmissible.
Les services de santé s’inquiètent notamment, car le variant Delta était déjà très contagieux. En France, seize cas d’infection ont été confirmés selon le dernier bilan de Santé Publique France, un chiffre encore assez faible, mais qu’il faut absolument surveiller pour éviter que la situation ne s'aggrave encore plus.
C’est pourquoi il a été demandé aux pays comptabilisant plusieurs cas de contribuer aux recherches pour mieux combattre le virus. De plus, chaque pays a été invité à accentuer les campagnes de vaccination avec la mise en place des gestes barrières plus restrictifs.
Omicron, plus dangereux ?
Le problème actuel, c'est que la population s’inquiète de voir arriver encore plus de variants qui sont toujours plus dangereux. L'arrivée du Delta avait déjà mis un coup à l’ensemble des chercheurs qui devaient faire face à un virus bien plus agressif que la COVID-19 apparue de base.
Selon certains chercheurs, ce variant ne serait pas plus dangereux. Une explication à cela, en Afrique du Sud, la hausse de contamination n’a entraîné que très peu de nouvelles admissions à l'hôpital. Seulement, les données sont trop faibles pour être représentatives d’une situation globale.
Actuellement, la hausse du nombre de cas contaminés par ce virus n’a pas entraîné d'augmentation importante au niveau des décès. Toutefois, on observe de nombreux cas de réinfection et c’est ainsi que de nombreux individus se questionnent sur la protection qu’offre le vaccin contre ce virus-là. Pour le moment, le vaccin est encore efficace et permet de lutter contre les formes graves. De nombreuses études sont en cours dans le monde entier pour en savoir plus sur le variant.
Trois points inquiètent particulièrement la population :
- Le niveau de transmission
- La virulence du virus
- L’efficacité du vaccin
On ne connaît pas le niveau de transmission du virus. Il possède certes un très grand nombre de mutations, mais il est encore difficile de savoir si celles-ci représentent un facteur inquiétant en termes de contagion. De plus, il faudrait plus d’informations pour pouvoir déterminer correctement la transmissibilité du variant. En quelque sorte, si l’on voulait analyser correctement le virus, il faudrait analyser une situation telle que celle actuelle de la France avec le variant Delta. Une question contraignante, car le but premier est d’éviter qu’une situation comme celle-ci arrive dans n’importe quel pays.
On ne connaît pas non plus la virulence du virus. Certes, il n’a pas engendré de nombreuses formes sévères, mais nous n’avons que peu d’informations sur celui-ci, ce qui ne nous permet pas de déterminer cliniquement sa gravité.
Enfin, de nombreux doutes s’installent sur la résistance du virus. Notamment parce que les laboratoires ayant élaboré les vaccins actuels assurent qu’ils se sont déjà mis à travailler sur de nouvelles versions de leurs vaccins qui cible le virus Omicron. Une information qui pourrait sembler rassurante, mais qui ne l’est pas réellement, car elle inquiète beaucoup sur l’efficacité actuelle des vaccins.
Une troisième dose de vaccin ?
Selon les recherches de certains scientifiques l’efficacité du vaccin ne serait pas à remettre en cause toutefois une troisième dose pourrait augmenter la résistance à ceux-ci. "Malheureusement, il y a une baisse de l’efficacité du vaccin, qui a l’air importante, autrement dit les anticorps neutralisants suscités par le vaccin neutralisent beaucoup moins bien ce variant Omicron", explique Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l’hôpital Saint-Louis. De nombreux chercheurs exposent différentes idées sur la nature du variant et sur l’efficacité des vaccins.
Le laboratoire Pfizer a annoncé une nouvelle rassurante à la population, le rappel du vaccin serait suffisant. Ce rappel suffirait à augmenter les anticorps pour compenser la baisse d’efficacité contre le variant Omicron.
Néanmoins, les informations fusent et depuis l’arrivée du variant, de nouvelles idées apparaissent régulièrement. Comme l’idée de créer un vaccin adapté au variant.
Des situations inquiétantes
La situation actuelle ressemble fortement à celle des deux années précédentes, la seule chose qui change, c’est la présence d’un nouveau variant. En Europe, de nombreux pays ont opté pour un durcissement des restrictions. Le variant provoquant un taux de réinfection plus élevé, le nombre de cas est en constante hausse. Le Royaume-Uni, qui compte environ 570 cas d’Omicron, a informé le retour du télétravail le lundi 13 décembre. Le Danemark ferme ses écoles, généralise le télétravail et limite la vie nocturne du pays.
En novembre, le monde s’inquiétait de voir une hausse de la pandémie se mettre en marche. Désormais, une cinquième vague est bien active et les virus variants viennent rendre la situation encore plus problématique. Il est important de suivre les informations par le biais de sources fiables, car il n’est pas rare de trouver beaucoup d’informations qui se contredisent sur le sujet.
Même si vous n'avez aucun symptôme, vous pouvez être contaminé et contaminer les autres. Faites-attention à vos proches.
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